Ça se passe dans une région les paysages sont enchanteurs et vous invitent à l’aventure. C’est où on compte une tonne de lacs, 3200 pour être exact. La Vallée-de-la-Gatineau offre une expérience de pêche captivante.
Que ça se passe directement sur le quai, à bord d’un bateau, une chaloupe ou un ponton, les histoires se ressemblent chez les pêcheurs. Un connaît les meilleurs spots, l’autre a trouvé le meilleur appât, une autre a pêché un monstre « long de même ». Bien sûr, tout ça est toujours vrai…
Quand la ligne est à l’eau, tout peut arriver. La pêche dans la Vallée-de-la-Gatineau, c’est du sérieux!
Demande à François Poirier du Territoire de chasse et de pêche Poirier de te raconter ses histoires les plus cocasses avec les pêcheurs américains qui le visitent tous les ans. Demande à Sylvain Danis du Domaine Shannon de te parler de la grosseur de son dernier brochet. Ils en auront pour des heures!
Le poisson-roi de la Vallée
L’espèce favorite des pêcheurs dans la région est définitivement le doré. Au-delà de la région, le doré jaune est même le poisson d’eau douce qui a la plus grande importance économique au Canada. Ici, on peut le pêcher un peu partout dans les lacs privés ou publics, du sud au nord de la région.
Prisé pour la qualité et le goût de sa chair, le doré jaune possède même son propre Centre d’interprétation, dans la municipalité de Grand-Remous, où il est possible d’en apprendre davantage. Véritable musée, le centre ouvre ses portes gratuitement en juin, juillet et août. Pour en savoir plus : https://afcbaskatong.com/centre-dinterpretation-du-dore-jaune/.
Ouvrir ses horizons!
Même si le doré se classe au top du palmarès des poissons souhaités chez les pêcheurs, ces derniers ne refuseront pas d’autres espèces qui font également de très bons « shore lunchs »!
Le touladi, mieux connu sous le nom de truite grise, fait partie des poissons vedettes des lacs 31 Milles et Blue Sea, même qu’on le retrouve en abondance assez facilement, ce qui est génial pour tomber en amour avec la pêche! Cuisine ta truite en mode « 100 % local » en suivant la recette de Marie Papilles.
Le Baskatong, immense réservoir de plus de 300 kilomètres carrés, est bien connu pour ses brochets-trophées qui se trouvent généralement vers les baies peu profondes et les îles flottantes. On y retrouve aussi la truite, l’achigan et le doré : profitez-en pour réserver dans l’une des 21 pourvoiries qui bordent le réservoir.
Des options pour les novices
Si la pêche t’intéresse mais que vous ne savez pas par où commencer, des possibilités s’offrent à toi pour t’y initier en bonne et due forme.
D’ailleurs, chaque année, les enfants et adolescents sont invités à découvrir la pêche sur le bord de la rivière Désert à Maniwaki, avec le programme Pêche en herbe.
La Ville de Maniwaki et le Club optimiste de Maniwaki, partenaires et organisateurs de l’événement, offrent une soixantaine de permis de pêche aux jeunes de moins de 18 ans, de même que des cannes à pêche, tout à fait gratuitement. L’objectif de cette activité qui connaît un succès monstre chaque année, est de favoriser le développement de la relève à la pêche.
Parlant de relève, la Pisciculture de Messines offre la chance aux familles de passer de très belles journées de pêche sur son site agrémenté de structures de jeux et de tables à pique-nique.
Si l’ensemencement d’ombles de fontaine (truites mouchetées) est le but premier de la pisciculture, il est possible d’aller y pêcher dans les deux étangs sur place, une super activité pour faire ses premiers pas dans le monde des pêcheurs.
Ce qui est avantageux, c’est qu’il n’y a aucune limite de poissons, et qu’on n’a pas besoin de permis pour pratiquer l’activité. On est certain de rentrer chez soi avec quelques prises, qui peuvent même être nettoyées dans la « fish house », prêtes à être cuisinées.
Si tu es chanceux, M. Bilodeau, propriétaire, te fera visiter les bassins où il opère le roulement des truites. C’est impressionnant!
L’importance capitale de la protection des lacs
Afin de protéger les plans d’eau des espèces exotiques envahissantes comme le myriophylle à épis, et dans un esprit de maintien de la qualité des plans d’eau, plusieurs municipalités de la région ont mis de l’avant des stations de lavage d’embarcations.
Le regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau travaille également en ce sens et propose quatre étapes faciles pour éviter de risquer de contaminer les lacs et rivières :
- Vide l’eau de cale et du vivier loin du plan d’eau;
- Retire les résidus (boue, plantes, poissons, appâts) et jette-les loin du plan d’eau;
- Nettoie tous les équipements : remorque, bateau, etc;
- Répète l’opération à chaque fois!
(Source : www.bibittes.org)
Connaître les emplacements des stations de lavage de bateaux dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Réseautage entre passionnés
Tu es un(e) vrai(e) passionné(e) de pêche? Voici deux événements à ne pas manquer à Maniwaki.
Périodes et limites
Une chose est sûre, la pêche est une activité exceptionnelle. Il est cependant important de bien s’informer des périodes de pêche selon les espèces, ainsi que des limites de prises à respecter.
Toute l’information se retrouve sur le lien suivant.
Voyage de pêche en vue?
Si le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau regorge de plans d’eau d’exception pour la pêche, la qualité d’hébergements disponibles ne passe pas sous le radar non plus, il y en a pour tous les besoins et tous les budgets.