Dans la Vallée-de-la-Gatineau, la chasse, c’est sacré. Il s’agit d’une activité qui représente différentes choses, selon les familles, les mœurs et les territoires.
Depuis que la chasse n’est plus une des seules façons de nourrir sa famille, ce sport vieux comme le monde (littéralement) est bien souvent symbole de temps d’arrêt et de vacances.
Les meilleures histoires semblent se passer soit très tôt le matin au milieu de la forêt, ou très tard le soir, dans les « shacks » familiaux qui accueillent les générations.
L’odeur de l’herbe humide. Aucun réseau cellulaire. Seul(e) dans sa cache ou accompagné(e), plusieurs émotions se pointent le bout du nez pendant la journée où être attentif(ve) au maximum n’est pas une option. L’espoir du tir victorieux repart aussi vite qu’il est arrivé. L’adrénaline monte et redescend comme des montagnes russes.
Que l’on chasse pour le défi, le plaisir d’être en nature ou la qualité de la viande…la chasse est très accessible à tous, et heureusement, il s’agit d’un sport particulièrement bien encadré.
Chacun sa façon
La Vallée-de-la-Gatineau est un immense terrain de jeu pour les chasseurs de tout acabit. Que l’on soit novice ou expérimenté, plusieurs options s’offrent à nous.
D’abord, il y a le choix de l’arme, qui répondra au type de chasse que l’on souhaite faire. Arc, arbalète, arme à feu, poudre noire…il s’agit de la première décision à prendre pour planifier son expédition!
Il faut être bien informé des périodes de chasse selon les zones et les espèces. L’information se trouve ici : https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/activites-sportives-et-de-plein-air/chasse-sportive/periodes-limites.
Les forêts de la région sont propices à la prolifération des cerfs de Virginie. Ces derniers profitent d’un environnement généreux pour se nourrir, et peuvent ainsi vieillir en santé et atteindre une grande taille. Le cerf est l’espèce qui est convoitée par le plus grand nombre de gens, lorsque l’automne arrive.
D’autres gibiers sont présents en abondance dans nos forêts publiques et privées : lièvre, perdrix, dindon sauvage, canard, oie, ours noir…sans oublier le roi de la forêt, l’orignal.
Évidemment, pour tout type de chasse, il y a certaines obligations relatives, et l’orignal n’y fait pas exception, surtout que les populations d’orignaux sont minutieusement observées dans les différentes zones afin d’en assurer la préservation. L’information se trouve ici : https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/activites-sportives-et-de-plein-air/chasse-sportive/gibier/orignal.
Une expédition à notre image
Une multitude de pourvoiries sont installées sur le territoire val-gatinois pour répondre aux besoins des chasseurs. Réserver en pourvoirie, c’est avoir accès à une variété de gibiers, bien souvent sur des sites appâtés, qui sont encadrés par des professionnels passionnés.
Souvent, des forfaits sont proposés, incluant ou non un guide, les repas et la location d’embarcations. Encore une fois, tous les goûts et les budgets sont couverts par la variété de pourvoiries de la Vallée-de-la-Gatineau. Consultez notre répertoire ici : https://tourismevalleedelagatineau.com/ou-dormir/pourvoiries/.
Une autre option pour ceux qui n’ont pas de terrain privé où chasser leur(s) gibier(s) préféré(s) est la réservation d’un forfait de chasse à la SÉPAQ (réserve faunique La Vérendrye) ou dans l’une des deux ZEC présentes sur le territoire de la Vallée (Bras-Coupé-Désert et Pontiac).
Dans les deux cas, ce sont parmi les sites de chasse les plus enviés au Québec, par leurs forêts giboyeuses et aussi par la qualité de l’encadrement exclusif à ces organisations. Tant dans le secteur de La Vérendrye que dans le réseau des ZEC, le mot d’ordre est le respect de la faune.
SÉPAQ (réserve faunique La Vérendrye )
ZEC Bras-Coupé-Désert
ZEC Pontiac
L’heure du festin
La sortie en forêt est finie, l’équipement est rangé, la bête est dépecée, parée. Il ne reste qu’à faire honneur aux pièces nobles et moins nobles du gibier, et d’en faire profiter amis et famille.
Si le goût de la viande de chasse ne fait parfois pas l’unanimité, lorsqu’elle est bien apprêtée, ses subtilités peuvent facilement s’apprécier…d’autant plus que son apport nutritif n’est pas à négliger. En effet, la diète des animaux sauvages diffère grandement de celle des animaux d’élevage, ce qui fait en sorte que la première est généralement plus maigre que la deuxième, entre autres. Elle contient généralement davantage de protéines également.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs a produit un guide nommé « Les saveurs de nos forêts » (disponible ici : https://fedecp.com/media/1212/livre-de-recettes-grands-gibiers-les-saveurs-de-nos-forets.pdf), qui propose des recettes mettant en vedette une variété de gibiers.
Pour les apprentis
Si ce billet vous a donné envie de vous mettre à la chasse, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs propose une foule d’outils éducatifs qui couvrent l’ensemble des informations et règlements en lien avec ce sport : https://fedecp.com/blogue/trucs-et-astuces/chasse/novice/comment-commencer-a-chasser/.
Prêt(e) pour des sensations fortes? 1, 2, 3…chassez!
